Klarabara

Klarabara - Cuisine d'Odessa - Jardin Municipal - Site internet - Plats de 7 à 16€

Celui là, je l'ai testé bien tardivement, bien qu'on m'en ai parlé plusieurs fois, et j'ai bien regretté de ne pas m'y être rendue plus tôt, tant tout ce que j'ai goûté là-bas était délicieux. En réalité, c'est une véritable institution de la cuisine odessienne. Situé dans le jardin municipal, la terrasse accueille régulièrement des concerts (jazz, musique cubaine, samba…) en été. L'intérieur du bâtiment, construit au milieux du 19e, est décoré dans ce style cher aux Odessiens nostalgiques de l'âge d'or de la ville. Les spécialités odessiennes, mais aussi géorgiennes et internationales, sont légèrement revisitées et tendent vers le gastronomique. Les serveurs parlent anglais. J'ai goûté làs-bas une spécialité géorgienne, les aubergines farcies aux noix, c'est sérieusement l'un des plats les plus délicieux que je j'ai jamais mangé. Le restaurant est également ouvert pour le petit déjeuner. Comme vous pouvez le voir sur leur site, il y a au même endroit un hôtel Klarabara et des appartements à louer, pas vraiment pour les petits budgets, mais qui ont l'air d'être de la meilleure tenue.

L'Orchestre Philharmonique d'Odessa

Salle de concerts et orchestre - Bounina 15 - Site internet - De 10 à 50€

Fondé en 1937, l'orchestre Philharmonique d'Odessa semble avoir traversé les décennies sans trop souffrir des crises et des changements politiques. Odessa est une ville à forte tradition musicale, et la plupart des musiciens du philharmonique sortent du conservatoire d'Odessa. Leurs prestations sont reconnues internationalement (contrairement à celle de la troupe de l'Opéra). L'élégant bâtiment, conçu par Mario Bernardazzi, est bien entretenu et l'ensemble des musiciens part régulièrement en tournée à l'étranger, sous la houlette du chef d'orchestre américain Hobart Earle depuis maintenant 19 ans. L’acoustique est bonne, bien qu'on entende parfois la circulation à l'extérieur. Vous pouvez voir la programmation sur toutes les affiches collées à l'extérieur, au rez-de-chaussée, le long de la rue Pouchkine, mais l'entrée du philharmonique ainsi que les guichets pour acheter des billets se trouvent rue Bounina. J'ai pris ces photos lors du Odessa Jazz Fest, qui a lieu en septembre, et que je vous recommande : la programmation est excellente, avec des formations venues de toute l'Europe, dans des styles assez différents pour faire le tour du genre musical, et les afters au Bernardazzi renforcent la proximité avec les musiciens, qui y continuent volontiers leur concert de façon plus décontractées. Fermé en juillet et août.

Yalta

Excursion à Yalta, Crimée

En fait, je ne me suis arrêtée que deux heures à Yalta, alors j’aurai du mal à vous en dire grand chose. J’ai juste pu constater que le cadre naturel absolument magnifique de cette ville, au pied d’une montagne, au bord de la mer, est vraiment gâché par la laideur des constructions touristiques de tous genres. Reste que le centre est joli, et qu’il semble y avoir pas mal de choses à visiter (notament le palais où furent signés les accords deYalta, et qui avant cela servait de résidence d’été aux Romanof). Yalta a toujours été réputée pour les vertus curatives de l'air qu'on y respire, mélange de brise ayant traversée les forêts de conifères qui entourent la ville et d'air marin. Les tsars allaient y soigner leur phtisie.  Pour se rendre en Crimée depuis Odessa, voir ici.

Feodossia

Excursion à Feodossia, Crimée

Mon avis est que si vous avez visité Soudack, voir Feodossia ne vous apportera rien de plus. Feodossia a aussi sa forteresse Génoise, mais pas du tout entretenue comme celle de Soudack. En fait, elle est tout simplement abandonnée, ouverte à tous les vents. Il y a même des habitations de construction récente sur l’enceinte de la forteresse, dont une maison en forme de château fort en ciment (le propriétaire a du penser qu’ainsi il s’intégrerait au paysage…) ! Plus soviétique que Soudack (évidement, Féodossia est une ville, alors que Soudack est un gros bourg), l’architecture du centre est un peu monotone et la ville a ce défaut, conséquence assez fréquente du monumentalisme soviétique, de paraître vide si elle ne grouille pas de monde. Les quelques anciennes belles datchas qui bordent le front de mer son ensevelies derrière les publicités et les stands de toutes sortes. Je me suis accordé l’hôtel Lydia, 35€ la nuit, avec une piscine et un sauna à l’étage, et un énorme buffet pour le petit déjeuner. Pour se rendre en Crimée depuis Odessa, voir ici.