Si vous décidez d’aller à Koktebel, essayez de concorder avec l’un des deux festivals de jazz qui y ont lieu en septembre, et non pas d’arrivez après la bataille comme moi. Le premier de ces deux festivals, Koktebel Jazz Festival, est très médiatisé. Le second, Live in Blue Bay, l’est beaucoup moins, mais les grandes pointures ayant fait le déplacement pour le Koktebel Jazz Festival restent en général pour le Live in Blue Bay, qui n’a lieu qu’une semaine après. Il est préférable de réserver votre logement plus d’un mois à l’avance, ou vous risquez de dormir sur la plage ou de payer le prix fort. Sur les conseils du Lonely Planet, j’ai testé la Dacha Koktebelica : un couple de Simferopol a installé sur un terrain des wagon, conçus pour servir de logement à des travailleurs sibériens. En plus de n’être pas cher du tout (j’ai payé 12€ pour une nuit), c’est très confortable, calme, et l’on se réveille avec vue sur les montagnes du parc naturel du Karadag. Ce parc naturel, des formations volcaniques sculptées pas les éléments, peut-être soit visité à pieds, accompagné des responsables de la réserve naturelle (l’excursion dure 3 ou 4 heures, il y en a deux par jours en saison), soit longé en bateau, au départ de Koktebel. Il y a une ambiance particulière à Koktebel, j’y serais bien restée quelques jours de plus. J’ai tout de même pu voir Enver Izmaylov, incroyable guitariste Criméen, qui, d’après ce que j’ai compris, se produit assez souvent au Boguemia (restaurant et jazz club). Comme partout en Crimée, les plages ne m’ont pas semblées très attirantes, mais le bord de mer est très animé le soir.
Pour se rendre en Crimée depuis Odessa, voir ici. Attention, les bus pour aller à Koktebel sont moins fréquents que pour d’autres destinations telles que Feodossia.