Roshen - Chocolats - confiseries - pâtisseries - Greschka 52
Une Ukrainienne me confiait il y a peu que lorsqu’elle était invitée, elle apportait toujours quelque chose de chez Roshen à son hôte (c'est mieux que des ferreros rochers). Le magasin d’Odessa vaut déjà le coup d’œil pour sa vitrine, qui abrite une petite usine de bonbons comme on peut les rêver quand on est enfant, avec tuyaux de verre remplis de sirop coloré et tapis roulants déchargeant des flopées de friandises. Et c’est vrai que c’est une bonne idée de cadeau à rapporter de votre voyage, car malgré les caractères latins du logo, tout est fabriqué en Ukraine. J’ai tout testé (et oui, la vie est dure…) à part les gros gâteaux dans les boîtes rondes, et tout est très bon.
Quand j’ai annoncé à mes amis que partais en Ukraine, leurs réactions m’ont fait prendre conscience à quel point ce pays reste méconnu des Européens de l’Ouest. Me voici maintenant à Odessa, et je voudrais à travers cette page vous faire partager un peu du quotidien de celle que l’on nomme la perle de la Mer Noire.
jeudi 30 août 2012
lundi 27 août 2012
Le Pont de la Belle-mère (Tioschin Post)
Construit sous l’ère soviétique dans les années 50, ce pont ne présente pas grand intérêt sur le plan esthétique. En revanche, de nombreuses anecdotes circulent sur son compte. Il aurait été érigé par un dirigeant soviétique pour faciliter le passage de sa belle-mère. Là-dessus, tout le monde semble d’accord, reste à savoir dans quel sens. Certain disent que la belle-mère en question cuisinait de si savoureux varenikis que son gendre la voulait tous les soirs dans sa cuisine. D’autres affirment au contraire que la marâtre donnait chaque soir le prétexte du long chemin à parcourir jusqu’à son domicile pour rester chez son gendre jusqu’au matin. Celui-ci aurait donc fait construire le pont pour lui enlever toute excuse. En tous les cas, ce pont, le plus long d’Odessa, a une structure souple qui permet de faire une expérience amusante : si vous êtes un groupe de trois ou quatre personnes, placez vous en cercle, bien au milieu du pont, et sautez trois fois de suite tous en même temps. Vous pourrez alors sentir le pont osciller sous vos pieds. Enfin, à l’instar de plusieurs autres ponts de ville européennes, les mariés viennent accrocher un cadenas sur ses rambardes, acte sensé assurer la pérennité du mariage. Et, comme dans les autres villes où cette superstition a cours, les kilos de métal accrochés sur le pont commencent à poser un problème de sécurité. La Municipalité d’Odessa a résolu le problème, ou du moins tenté de le faire, en mettant à disposition des jeunes mariés un gros cœur de métal à l’extrémité du pont, sur lequel les cadenas fleurissent déjà.
jeudi 16 août 2012
La Datcha
Restaurant ukrainien - Frantsuz'ky Boulevard 85 - Plats à partir de 5€
Ce restaurant, un peu excentré, semble avoir des liens de parenté avec Kompot, Meat & Wine et La Tavernetta (il semblent avoir le même gérant), et la formule est toujours aussi efficace : cadre soigné, plats délicieux, prix raisonnables et personnel agréable. Pour s'y rendre, prenez le trolley n°5 en direction d'Arcadia et descendez lorsque sur votre gauche vous apercevez le n° 85, bien visible, du boulevard des français. Ou, bien sûr, un taxi. S'il fait beau, vous pourrez vous installer à l'une des tables éparses dans le grand jardin de la Dacha, au milieu des fleurs, des bassins, des lits, cabines de douche en bois et autres curiosités. Si vous prenez un plat, une boisson et une café, l'addition sera d'environ 100 grivnas. Les rations sont copieuses et vous pouvez goûter des plats très ukrainiens, comme le tchebourek, les kotlets, les légumes farcis… Le service est rapide et les menus sont au choix en Russe ou en anglais. Très bonne adresse pour une grande tablée de retour de la plage. Il y a aussi une aire de jeux pour les enfants.
Je recommande : le poivrons farci, très parfumé.
Je déconseille : le tchébourek, un peu trop gras.
Ce restaurant, un peu excentré, semble avoir des liens de parenté avec Kompot, Meat & Wine et La Tavernetta (il semblent avoir le même gérant), et la formule est toujours aussi efficace : cadre soigné, plats délicieux, prix raisonnables et personnel agréable. Pour s'y rendre, prenez le trolley n°5 en direction d'Arcadia et descendez lorsque sur votre gauche vous apercevez le n° 85, bien visible, du boulevard des français. Ou, bien sûr, un taxi. S'il fait beau, vous pourrez vous installer à l'une des tables éparses dans le grand jardin de la Dacha, au milieu des fleurs, des bassins, des lits, cabines de douche en bois et autres curiosités. Si vous prenez un plat, une boisson et une café, l'addition sera d'environ 100 grivnas. Les rations sont copieuses et vous pouvez goûter des plats très ukrainiens, comme le tchebourek, les kotlets, les légumes farcis… Le service est rapide et les menus sont au choix en Russe ou en anglais. Très bonne adresse pour une grande tablée de retour de la plage. Il y a aussi une aire de jeux pour les enfants.
Je recommande : le poivrons farci, très parfumé.
Je déconseille : le tchébourek, un peu trop gras.
lundi 13 août 2012
Vilkovo et le Delta du Danube
Excursion d'une journée - Vilkovo - De 30€ à 60€
Si vous aimez la nature et les endroits sauvages, il faut absolument aller voir le Delta du Danube. Je dois dire que pour le moment, c'est la plus belle excursion que j'ai pu faire en Ukraine. Je suis partie avec l'agence Salix (bureau à Odessa, voir site internet), et je vous recommande chaudement cette agence d'éco-tourisme. Le prix varie selon le nombre de personnes participant. Nous sommes partis à deux, et avons donc payé 60€. Le prix comprend : l'aller et retour depuis Odessa (départ à 7h du matin, rendez-vous à la gare ou à l'endroit de votre choix si tout le monde est d'accord), la visite de Vilkovo, petit village de pêcheurs traversé de toutes parts par des canaux, une ballade de trois heures en embarcation traditionnelle sur le Danube, jusqu'au Km zéro, là où le Danube se jette dans la Mer Noire, et un déjeuner traditionnel (poisson frais du jour et vin local). Nos deux guides, Guénia et Vadim, sont donc venus nous chercher à 7h. Ils parlent tous les deux parfaitement anglais. Tout le long de la route (environ 200 km, 3 heures), ils nous ont fait part d'anecdotes sur les villages que nous traversions. Arrivés à Vilkovo, comme le ciel ne prenait pas une tournure engageante, ils sont allés nous acheter des imperméables. Vilkovo est ici surnommée la Venise ukrainienne, non pas qu'on y trouve le moindre palazzio, mais parce que ses habitants se déplacent en barque sur des canaux. L'embarcation locale s'appelle la tchaïka (mouette), les vergers débordent de fruits, et les quelques 8000 habitants travaillent pour la plupart dans le secteur de la pêche. On y trouve trois églises à coupoles, deux orthodoxes et une d'"anciens croyants" (j'ignore à quoi cela correspond en français), plusieurs cafés, au moins un restaurant, un hôtel et un marché. Après avoir cheminé sur les pontons de Vilkovo, nous avons embarqué à bord d'une tchaïka, avec Vadim, Guénia, Sacha le pêcheur et sa fille Nestia. Durant une heure trente, nous avons navigué sur le Danube, jusqu'au km 0 (le Danube est le seul fleuve qui compte son km 0 à la fin de son parcours). C'est une réserve naturelle magnifique, totalement sauvage, avec la plus grande colonie de pélicans blancs en Europe, mais aussi des sternes, cormorans, martins-pêcheurs, hérons… Après une ballade sur la plage totalement déserte du Delta, nous sommes repartis en direction de Vilkovo, où nous attendait un festin dans un verger, préparé par une dame du village : poisson au four, poisson en beignets, légumes, crudités, plateaux de fruits, blinis au fromage frais sucré, et une carafe du vin local, le Novak. Salix ne propose pas de nuit sur place, nous avions donc fait appel à une autres agence pour cela, Pélican, qui possède une auberge et des bungalows au bord de l'eau à Vilkovo. Le professionnalisme de Pélican n'est pas tout à fait le même que celui de Salix… Dans leur agence à Odessa, personne ne parlait anglais, et nous avions réussi, après une demi-heure de mon mauvais Russe, à réserver deux lits dans l'auberge… Sur place, personne n'avait jamais entendu parler de cette réservation, et personne ne parlait anglais. Heureusement, Vadim et Guénia nous ont aidé à régler le problème, et nous avons eu droit à un bungalow pour le prix de deux lits à l'auberge (250 grivnas au lieux de 550). Cela dit, l'endroit est très beau, les installations très confortables. Les services (restaurant, excursions…) sont un peu difficiles d'accès pour qui ne parle pas Russe… mais les commerçants très accueillants du village peuvent suppléer à ce manque. Par
contre, dans le Delta du Danube : gare aux moustiques !
Si vous aimez la nature et les endroits sauvages, il faut absolument aller voir le Delta du Danube. Je dois dire que pour le moment, c'est la plus belle excursion que j'ai pu faire en Ukraine. Je suis partie avec l'agence Salix (bureau à Odessa, voir site internet), et je vous recommande chaudement cette agence d'éco-tourisme. Le prix varie selon le nombre de personnes participant. Nous sommes partis à deux, et avons donc payé 60€. Le prix comprend : l'aller et retour depuis Odessa (départ à 7h du matin, rendez-vous à la gare ou à l'endroit de votre choix si tout le monde est d'accord), la visite de Vilkovo, petit village de pêcheurs traversé de toutes parts par des canaux, une ballade de trois heures en embarcation traditionnelle sur le Danube, jusqu'au Km zéro, là où le Danube se jette dans la Mer Noire, et un déjeuner traditionnel (poisson frais du jour et vin local). Nos deux guides, Guénia et Vadim, sont donc venus nous chercher à 7h. Ils parlent tous les deux parfaitement anglais. Tout le long de la route (environ 200 km, 3 heures), ils nous ont fait part d'anecdotes sur les villages que nous traversions. Arrivés à Vilkovo, comme le ciel ne prenait pas une tournure engageante, ils sont allés nous acheter des imperméables. Vilkovo est ici surnommée la Venise ukrainienne, non pas qu'on y trouve le moindre palazzio, mais parce que ses habitants se déplacent en barque sur des canaux. L'embarcation locale s'appelle la tchaïka (mouette), les vergers débordent de fruits, et les quelques 8000 habitants travaillent pour la plupart dans le secteur de la pêche. On y trouve trois églises à coupoles, deux orthodoxes et une d'"anciens croyants" (j'ignore à quoi cela correspond en français), plusieurs cafés, au moins un restaurant, un hôtel et un marché. Après avoir cheminé sur les pontons de Vilkovo, nous avons embarqué à bord d'une tchaïka, avec Vadim, Guénia, Sacha le pêcheur et sa fille Nestia. Durant une heure trente, nous avons navigué sur le Danube, jusqu'au km 0 (le Danube est le seul fleuve qui compte son km 0 à la fin de son parcours). C'est une réserve naturelle magnifique, totalement sauvage, avec la plus grande colonie de pélicans blancs en Europe, mais aussi des sternes, cormorans, martins-pêcheurs, hérons… Après une ballade sur la plage totalement déserte du Delta, nous sommes repartis en direction de Vilkovo, où nous attendait un festin dans un verger, préparé par une dame du village : poisson au four, poisson en beignets, légumes, crudités, plateaux de fruits, blinis au fromage frais sucré, et une carafe du vin local, le Novak. Salix ne propose pas de nuit sur place, nous avions donc fait appel à une autres agence pour cela, Pélican, qui possède une auberge et des bungalows au bord de l'eau à Vilkovo. Le professionnalisme de Pélican n'est pas tout à fait le même que celui de Salix… Dans leur agence à Odessa, personne ne parlait anglais, et nous avions réussi, après une demi-heure de mon mauvais Russe, à réserver deux lits dans l'auberge… Sur place, personne n'avait jamais entendu parler de cette réservation, et personne ne parlait anglais. Heureusement, Vadim et Guénia nous ont aidé à régler le problème, et nous avons eu droit à un bungalow pour le prix de deux lits à l'auberge (250 grivnas au lieux de 550). Cela dit, l'endroit est très beau, les installations très confortables. Les services (restaurant, excursions…) sont un peu difficiles d'accès pour qui ne parle pas Russe… mais les commerçants très accueillants du village peuvent suppléer à ce manque. Par
contre, dans le Delta du Danube : gare aux moustiques !
mardi 7 août 2012
Mikolaïev
Mikolaïev - A/R depuis Odessa : 10€
Je n'aurai malheureusement pas grand chose à vous raconter sur Mikolaïev, étant partie en retard d'Odessa, je n'ai eu que quatre heures pour visiter la ville. Des bus partent toutes les une heure et demi d'Odessa (gare routière Privoz, à côté de la gare ferroviaire), l'aller et retour coûte 210 grivnas, le trajet dure environ deux heures. Mikolaïev, c'est un peu Odessa en moins grand, en plus calme, et en moins bien entretenu. Il y a un musée de la construction navale qui a l'air assez intéressant, il ferme malheureusement à 16h, je n'ai donc pas pu le visiter. Le passage du Dnipro dans la ville permet d'agréables ballades au bord de l'eau. Les principales activités économiques de la ville sont la construction navale et… l'industrie matrimoniale.
Je n'aurai malheureusement pas grand chose à vous raconter sur Mikolaïev, étant partie en retard d'Odessa, je n'ai eu que quatre heures pour visiter la ville. Des bus partent toutes les une heure et demi d'Odessa (gare routière Privoz, à côté de la gare ferroviaire), l'aller et retour coûte 210 grivnas, le trajet dure environ deux heures. Mikolaïev, c'est un peu Odessa en moins grand, en plus calme, et en moins bien entretenu. Il y a un musée de la construction navale qui a l'air assez intéressant, il ferme malheureusement à 16h, je n'ai donc pas pu le visiter. Le passage du Dnipro dans la ville permet d'agréables ballades au bord de l'eau. Les principales activités économiques de la ville sont la construction navale et… l'industrie matrimoniale.
dimanche 5 août 2012
Atlas portant la voute céleste
Gogolya - gratuit
C’est un symbole d’Odessa, au même titre que l’escalier Potemkine. Vous retrouverez cette image d’Atlas portant la voute céleste sur la couvertures de nombreux guides de la ville (un peu comme la Tour Eiffel pour Paris, ou la Sagrada Familia pour Barcelone). Cette célèbre sculpture, donc, récemment rénovée, comme vous pouvez le voir, pas forcément de la meilleure des façons, pare un hôtel particulier de la rue Gogol, qui aurait été construit à l’initiative d’un baron allemand, Monsieur Von Falz-Fein. Je ne sais pas s’il fût l’initiateur de cette mode architecturale, ou s’il ne fît que la suivre, en tous les cas, le phénomène du personnage qui semble porter tout le poids de l’édifice est assez répandu sur les façades de la ville. Atlas prend successivement les traits d’un jeune homme, d’un vieillard, d’un athlète, d’un bon vivant… et parfois même d’une femme.
C’est un symbole d’Odessa, au même titre que l’escalier Potemkine. Vous retrouverez cette image d’Atlas portant la voute céleste sur la couvertures de nombreux guides de la ville (un peu comme la Tour Eiffel pour Paris, ou la Sagrada Familia pour Barcelone). Cette célèbre sculpture, donc, récemment rénovée, comme vous pouvez le voir, pas forcément de la meilleure des façons, pare un hôtel particulier de la rue Gogol, qui aurait été construit à l’initiative d’un baron allemand, Monsieur Von Falz-Fein. Je ne sais pas s’il fût l’initiateur de cette mode architecturale, ou s’il ne fît que la suivre, en tous les cas, le phénomène du personnage qui semble porter tout le poids de l’édifice est assez répandu sur les façades de la ville. Atlas prend successivement les traits d’un jeune homme, d’un vieillard, d’un athlète, d’un bon vivant… et parfois même d’une femme.
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