Impossible de rater l’entrée de ce musée : il suffit de repérer les nuées de visiteurs qui se font photographier bras-dessus bras-dessous avec une statue de Pouchkine vêtu comme un dandy, haut de forme et redingotte. Odessa n’oublie jamais ses citoyens célèbres, même ceux qui ne firent que passer dans le coin : chacun a au moins droit à sa petite plaque. Ainsi, Alexandre Pouchkine, grand précurseur du romantisme littéraire russe, n’y résida que treize mois, et encore, parce qu’on l’y avait obligé : ses écrits, jugés provocateurs, furent la cause de son exil. Et l’appartement qu’il occupa les premiers temps de son séjour s’appelle maintenant le musée Pouchkine, sur l‘avenue éponyme. Il est vite visité, car composé de trois salles, et, à part des pages manuscrites de l’auteur, ne présente que peu d’affaires ayant réellement appartenu à Pouchkine. Cependant, grâce à un ensemble de livres, de gravures, de meubles et d’objets de cette époque, le charme opère, et le temps remonte jusqu’en 1823, lorsqu’Odessa, ville jeune bâtie et peuplée par des pionniers, carrefour de civilisations et bouillonnante de culture, était un point de rencontre pour de grand esprits de tous bords. Et des notes de Pouchkine, épinglées de-ci-delà dans le musée, nous font revivre son séjour : rencontres, passions, lectures, franc-maçonnerie… Incorrigible, il fut finalement expulsé de la cité par son gouverneur, pour avoir fréquenté d’un peu trop près l’épouse de ce dernier. Malheureusement, tout est en Russe, aucunes traductions disponibles.
Quand j’ai annoncé à mes amis que partais en Ukraine, leurs réactions m’ont fait prendre conscience à quel point ce pays reste méconnu des Européens de l’Ouest. Me voici maintenant à Odessa, et je voudrais à travers cette page vous faire partager un peu du quotidien de celle que l’on nomme la perle de la Mer Noire.
lundi 3 septembre 2012
Le musée Pouchkine
Impossible de rater l’entrée de ce musée : il suffit de repérer les nuées de visiteurs qui se font photographier bras-dessus bras-dessous avec une statue de Pouchkine vêtu comme un dandy, haut de forme et redingotte. Odessa n’oublie jamais ses citoyens célèbres, même ceux qui ne firent que passer dans le coin : chacun a au moins droit à sa petite plaque. Ainsi, Alexandre Pouchkine, grand précurseur du romantisme littéraire russe, n’y résida que treize mois, et encore, parce qu’on l’y avait obligé : ses écrits, jugés provocateurs, furent la cause de son exil. Et l’appartement qu’il occupa les premiers temps de son séjour s’appelle maintenant le musée Pouchkine, sur l‘avenue éponyme. Il est vite visité, car composé de trois salles, et, à part des pages manuscrites de l’auteur, ne présente que peu d’affaires ayant réellement appartenu à Pouchkine. Cependant, grâce à un ensemble de livres, de gravures, de meubles et d’objets de cette époque, le charme opère, et le temps remonte jusqu’en 1823, lorsqu’Odessa, ville jeune bâtie et peuplée par des pionniers, carrefour de civilisations et bouillonnante de culture, était un point de rencontre pour de grand esprits de tous bords. Et des notes de Pouchkine, épinglées de-ci-delà dans le musée, nous font revivre son séjour : rencontres, passions, lectures, franc-maçonnerie… Incorrigible, il fut finalement expulsé de la cité par son gouverneur, pour avoir fréquenté d’un peu trop près l’épouse de ce dernier. Malheureusement, tout est en Russe, aucunes traductions disponibles.
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